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Accueil > Le Village > Revue de presse > Conférence à l’église de Kienheim le 1er décembre 2013

Traditions de Noël, Gérard Leser en berger

Mise à jour : 10 décembre 2013

Sources : les Dernières Nouvelles d’Alsace du 08/12/2013 par P.K.

" La conférence sur « les traditions de Noël », proposée dimanche dernier à l’église par l’école de danse populaire alsacienne du Kochersberg, a permis au poète conteur Gérard Leser d’enfiler son costume de berger.

C’est ainsi qu’il a mené une assemblée fournie sur les savoureux sentiers des innombrables légendes et croyances populaires qui sillonnent la période avant Noël. La première halte a été consacrée à sainte Catherine, à saint André et aux jeunes gens sur le chemin du mariage. Qui sera mon futur mari ? La pâte salée, le pied de lit secoué énergiquement ou encore la technique de la fonte du plomb à couler dans un seau rempli d’eau froide étaient censés donner des indications sur le physique et le métier du futur époux. Le public a pu apprendre qu’à la Sainte-Barbara (sainte Barbe) la tradition voulait que l’on coupe des rameaux d’arbres fruitiers pour en faire un bouquet que l’on déposait dans la stub. La nuit de Noël, les rameaux se mettaient en fleurs et l’amplitude de l’épanouissement annonçait la qualité des récoltes fruitières. Une étape a permis de conter les nombreuses légendes accompagnant saint Nicolas. L’histoire de trois jeunes filles de joie à qui saint Nicolas jetait discrètement des pièces d’or dans la chambre la nuit pour leur permettre de s’affranchir de leur activité peu glorieuse. Il a aussi été question d’un aubergiste-boucher et de sa femme qui avait repéré dans la clientèle trois jeunes fortunés. Les pauvres seront transformés en petits salés… Des salés que sept ans plus tard, saint Nicolas, en voulant les goûter, fera ressusciter !

Gérard Leser a narré dans le détail l’origine de la couronne de l’avent, tradition protestante, qui est née dans un orphelinat en Allemagne en 1850 sous la forme d’un candélabre réalisé à partir d’une roue de chariot avec 28 bougies dont les quatre plus grandes marquaient les dimanches.

Un petit détour alsacien a emmené le public dans la tournée du Christkindel et du Hans Trapp, la veille de Noël avec des missions diamétralement opposées : l’une pour récompenser les enfants sages avec des cadeaux, l’autre pour punir ceux qui n’obéissent pas en leur administrant des fessées.

En fin de conférence, l’histoire du sapin de Noël a précédé celle de la nuit merveilleuse qui mène aux grandes festivités de Noël. "